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A compter du 1er juin2021 les télé consultations ne seront possibles que pour certains motifs (renouvellement d'ordonnance,pathologie ne nécessitant pas d'examen clinique, déplacement impossible ) il faudra contacter le télé secrétariat du Docteur OLONA au 03 87 98 81 01 .
CONGÉS À VENIR DU DOCTEUR OLONA:
DU 1 MARS AU 5 MARS 2021
DU 3 MAI AU 7 MAI 2021
DU 19 JUILLET AU 31 JUILLET 2021
DU 23 AOÛT AU 27 AOÛT 2021
DU 25 OCTOBRE AU 29 OCTOBRE 2021
DU 24 DECEMBRE AU 31 DECEMBRE 2021
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À LA UNE
VACCINATION COVID 19 :
QUESTIONS RÉPONSES avec le professeur Alain Didier, pneumologue, allergologue et chef du pôle des voies respiratoires au CHU de Toulouse, en détaille les risques allergiques.
En Alaska, une professionnelle de santé a fait un "choc anaphylactique" après avoir reçu le 15 décembre dernier une première injection du vaccin Pfizer/BioNTech. Deux cas similaires ont été observés au Royaume-Uni. Pouvez-vous nous expliquer en quoi consiste cette réaction ? Alain Didier - Un choc anaphylactique est la survenue quelques minutes après l’injection de différents signes cliniques qui, en général, associent de l’urticaire, un malaise général ou une difficulté à respirer. C’est le plus souvent une réaction allergique, mais l’organisme peut aussi mimer une réaction allergique en libérant brutalement certaines substances présentes dans l’organisme, comme l’histamine, sans que cela passe par un mécanisme allergique. On parle alors plutôt de réactions d’hypersensibilité ou d’intolérance. Ces réactions allergiques sont-elles liées au polyéthylène glycol ? On ne le sait pas encore avec certitude, mais c’est une des hypothèses avancées. En effet, une des particularités des nouveaux vaccins à ARN contre la Covid-19 est qu’ils contiennent du polyéthylène glycol, contrairement aux autres vaccins. Cette molécule est utilisée pour rendre le vaccin plus soluble, afin qu’il puisse être diffusé rapidement dans les cellules de l'organisme. D’autres substances sont-elles mises en cause ? Oui, d’autres excipients sont suspectés de pouvoir provoquer des réactions allergiques, mais comme ce sont des molécules qui sont couramment utilisées dans d’autres types de vaccins, on penche plus vers le polyéthylène glycol. Les réactions allergiques aux vaccins sont rares, avec un ratio d'environ 1,3 pour 1 million de personnes. En est-il de même pour les vaccins contre la Covid-19 de Pfizer-BioNTech et de Moderna ? Oui, on semble partir sur le même rapport de risque. Néanmoins, on n’a pour l’instant pas vacciné suffisamment de gens pour pouvoir faire de la statistique exacte, et ce même si 40 000 personnes ont été testées dans les essais cliniques de pré-commercialisation. Les personnes souffrant d'allergies peuvent-elles se faire vacciner contre la Covid-19 ? Oui. Les personnes qui souffrent d’allergies classiques, comme les allergies respiratoires ou alimentaires par exemple, peuvent se faire vacciner sans crainte contre la Covid-19. Celles qui doivent éviter de se faire vacciner sont les personnes qui ont déjà fait des réactions anaphylactiques après une prise de médicament qui contenait du polyéthylène glycol. Les personnes non allergiques peuvent-elle développer une réaction allergique aux vaccins contre la Covid-19 ? A priori non, mais si une personne est allergique au polyéthylène glycol et qu’elle avait développé lors de la confrontation précédente avec la molécule des manifestations allergiques mineures passées inaperçues, elle pourrait réagir lors de l’injection. Cela reste une éventualité plus théorique que réelle. L'immunisation contre la Covid-19 des femmes enceintes est-elle conseillée ? Pour l’instant, la vaccination reste déconseillée pour les femmes enceintes et allaitantes. Comme tout nouveau médicament, mieux vaut être extrêmement prudent avant de l’administrer pendant une grossesse. Sachant que l’on manque de recul sur la gravité de l’infection à SARS-CoV-2 chez les femmes enceintes et que la vaccination est pour l’instant déconseillée, il faut insister sur le respect strict des mesures barrières pendant la grossesse. Doit-on signaler une allergie avant de se faire vacciner contre la Covid-19 ? Affirmatif. Ce signalement fait d’ailleurs partie du questionnaire que toute personne devra remplir quand elle ira se faire vacciner contre la covid-19 chez son médecin généraliste. S’il y a une réponse positive à la question concernant de précédentes allergies, le médecin devra pousser plus loin l’entretien pour préciser de quel type d’allergie il s’agit. Son but sera surtout de repérer les personnes ayant déjà eu des réactions anaphylactiques, et il n’aura pas besoin d’un allergologue pour déterminer s’il s’agissait d’une manifestation de ce type. Pour les patients ayant des antécédents d’anaphylaxie sévère, un avis allergologique sera souhaitable. La surveillance des patients pendant 15 minutes après la vaccination permet-elle de gérer en toute sécurité les réactions allergiques éventuelles, ou peuvent-elles apparaître beaucoup plus tard ? Ce laps de temps permet de gérer les réactions allergiques les plus graves, qui interviennent entre 15 et 30 minutes après l’injection. Pour ceux qui auraient des antécédents allergiques sévères avec une suspicion de réaction vis-à-vis du polyéthylène glycol ou du polysorbate (un autre excipient), il faudra allonger la surveillance à trente minutes après la vaccination.
Cela n’exclut pas la possibilité d’avoir des réactions allergiques plus tardives au vaccin contre la Covid-19, mais qui ne mettent pas la vie en danger. Il peut par exemple s’agir d’une urticaire, d’un gonflement de la lèvre et/ou du visage appelé angioœdème, de démangeaisons ou encore d’un peu de fièvre. Dans ce cas, il faudra bien les signaler au personnel soignant, parce qu’on ne fera pas la deuxième injection aux personnes qui ont eu des réactions allergiques au premier vaccin. Existe-t-il encore des inconnues concernant les réactions allergiques aux vaccins contre la Covid-19 ? Il y a deux zones d’incertitudes majeures concernant les vaccins contre la Covid-19 : d’abord savoir quelle est la fréquence réelle des réactions allergiques, et ensuite identifier la molécule allergène. Une fois les réponses apportées, on pourra être beaucoup plus précis sur les personnes qu’il faut ne pas vacciner avec ce type de vaccin à ARN. En tant qu’allergologue et pneumologue, que pensez-vous de la campagne française de vaccination contre la Covid-19, qui est très critiquée ? Je l’encourage à 100%. En tant que pneumologue, je suis confronté au coronavirus depuis presque un an, j’ai vu beaucoup de formes sévères et je suis persuadé que le seul moyen de sortir de ces grandes difficultés sanitaires et sociales, c’est de vacciner en masse. Il y a beaucoup de pays qui ne se posent pas les mêmes questions qu’en France… Les réactions allergiques aux premières vaccinations contre la covid-19 ont-elles un impact sur l'adhésion de vos patients allergiques à la vaccination ? C’est très partagé, et cette question revient beaucoup dans mes consultations. Il y a des allergiques qui sont très motivés pour se faire vacciner, mais qui ont peur de ne pas pouvoir le faire à cause de leurs précédentes réactions. A l’inverse, il y a des allergiques qui mettent en avant leur problème pour ne pas se faire immuniser contre la Covid-19. Ce vaccino-scepticisme, qui est également très fort chez les soignants non-médecins de l’hôpital dans lequel je travaille, est vraiment curieux pour le pays de Pasteur. On a vite oublié le nombre de maladies virales graves qu’on a éradiquées dans le passé avec la vaccination. Souhaitez-vous ajouter quelque chose en conclusion ? Le message que l’on veut faire passer avec mes collègues allergologues, c’est que la majorité des antécédents d’allergie ne doivent pas contre-indiquer la vaccination anti-coronavirus.
Et pour les rares allergiques au polyéthylène glycol, ils pourront se faire vacciner plus tard, avec d’autres vaccins exempts de cette molécule qui arriveront sur le marché.
Cigarette électronique : les vapoteurs souffrent davantage de maladies cardiaques
Hausse des maladies vasculaires et ds troubles dépressifs et anxieux chez les vapoteurs .
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Lieux de pratique
EN SAVOIR PLUS
Dipôme Universitaire de diabétologie ( faculté de Médecine de Strasbourg )
Diplôme Inter Universitaire d'études approfondies des polyarthrites et maladies systémiques
Spécialiste de Médecine générale
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Diplôme Inter Universitaire d'études approfondies des polyarthrites et maladies systémiques
Spécialiste de Médecine générale
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CURSUS
- Université Louis Pasteur de Strasbourg
-Ancien interne des hôpitaux de
Strasbourg
- Spécialiste de médecine générale
-Titulaire d'un diplôme Universitaire de Diabétologie ( Service du Professeur Pinget CHU Strasbourg 2003 )
-Titulaire du Diplôme Interuniversitaire d'étude approfondie des polyarthrites et maladies systémiques (faculté de rattachement : Faculté de Médecine de Strasbourg /2017 )
-Thèsé en 1998
Titre de thèse : " Evolution des lipides de certains paramètres de l'hémostase chez 22 patients diabétiques de type 1 traités par insulinothérapie intrapénitonéale par pompe implantable".
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-Ancien interne des hôpitaux de
Strasbourg
- Spécialiste de médecine générale
-Titulaire d'un diplôme Universitaire de Diabétologie ( Service du Professeur Pinget CHU Strasbourg 2003 )
-Titulaire du Diplôme Interuniversitaire d'étude approfondie des polyarthrites et maladies systémiques (faculté de rattachement : Faculté de Médecine de Strasbourg /2017 )
-Thèsé en 1998
Titre de thèse : " Evolution des lipides de certains paramètres de l'hémostase chez 22 patients diabétiques de type 1 traités par insulinothérapie intrapénitonéale par pompe implantable".
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HONORAIRES
Consultation libre : 25 €
Consultation coordonnée: 30 €
consultation nourrisson: 30 €
visite à domicile : 50€ ( prise en charge CPAM :35 €)
EFR 40,28 €
ECG : 39,26 €
Consultation de nutrition : 50 €
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URGENCES ET PREMIERS SOINS
Juridique
Règles d’exercice
Un médecin peut-il communiquer avec ses patients par sms ?
Si l’envoi d’un SMS pour confirmer un rendez-vous est aujourd’hui banal, l’utilisation de ce moyen de communication dans la relation médicale est beaucoup moins évidente.
Les médecins, dans leur activité professionnelle, et parfois à la demande de leurs patients, peuvent être tentés d’utiliser le SMS pour délivrer des informations non seulement pratiques (confirmation d’une date de rendez-vous ou de visite…) mais aussi médicales.Mais cet outil de communication ne permet donc pas de développer une argumentation et ne saurait remplacer un conseil donné en face à face à son malade ou même par téléphone. En outre, la transmission par SMS ne présente pas suffisamment de garanties de sécurité en matière de réception et quand à l’identité de leur auteur et au respect de la confidentialité. Aujourd’hui, il ne semble exister aucune garantie qu’un message soit effectivement délivré à son destinataire. Les notifications d’échec ne sont pas toujours rapportées, quand bien même l’expéditeur aurait demandé un accusé de réception de son message. Autre écueil déontologique : le SMS reçu pourra être lu, par son destinataire, mais aussi par toute personne mal intentionnée.
Il n’est donc pas souhaitable d’adresser des conseils médicaux ou une prescription médicale par SMS, laquelle est encadrée et donc réglementée, notamment par l’article R 5132-3 du Code de la santé publique. La prescription de médicaments doit ainsi être rédigée après avoir examiné son malade, sur une ordonnance et indiquer lisiblement : le nom du praticien, sa qualité et, le cas échéant, la qualification, le titre ou la spécialité du prescripteur, son identifiant, son adresse professionnelle, la date de la prescription, la signature, la dénomination du médicament ou du produit prescrit, la posologie et le mode d’emploi….
Ce formalisme imposé par le Code de la santé publique, et dont le non respect pourrait avoir des incidences médico-légales, ne semble donc pas compatible avec l’usage du SMS.
source: www.egora.fr